Vie de couleurs
peinture à l'huile
73x54 cm
L’art sera à jamais le plus grand pilier spirituel d’Elyn et elle sait remercier le Ciel de lui avoir donné le talent de créer. Le bonheur qu’elle éprouve devant son chevalet est sans doute le signe le plus intense qu’elle peut transmettre. C’est encore devant son chevalet qu’elle veut révéler sa conception de la vie et du bonheur, son engagement pour un monde où sourit la vie, une vie dialectique.
Les chemins peuvent être longs ou courts. Les moments de la vie peuvent être heureux ou douloureux. Si on apprécie les saveurs sucrées, il faut aussi goûter l’amertume. Les chemins de la vie sont tortueux mais il faut savoir rentrer au foyer, dans la chaleur de la famille, après avoir épuisé toutes les richesses superflues d’un monde illusoire.
Quand cesse l’agitation, quand la vie nous accorde un tant soit peu de repos, il faut revenir sur l’ensemble de son expérience vécue pour continuer d’apprendre. Notre vie nous appartient et nous sommes les seuls à en décider. Il est possible de renoncer au bonheur à condition de le vouloir et de perdre le sourire qui doit éclairer toute journée. Suivre son propre chemin, être acteur de son histoire personnelle, une histoire à construire devant la splendeur des montagnes et des rivières. Quand l’histoire personnelle n’est pas réussie, quand la vie ne nous a pas épargné de son ingratitude, il faut persister et s’applaudir chaque jour d’un échec qui ne sera pas la fin, d’un succès qui viendra assurément. Le rêve doit nous animer et le bonheur viendra à celui qui osera le clamer.