Des champs de grues se sont invités dans ta vie
Tu mourras bientôt et ses pinceaux de génie
Traceront les courbes que tu veux cacher
Comme autant de matins à siroter un café
Au spectacle d’un soleil levant
A la gelée de tout sentiment
Tu es là en émissaire d’un soleil qui attend
Ta musique Tes mots Ta bouche au Levant
Tes mots sont arabes et ses lèvres de Chine
Elyn est ta femme de fruits verts et de souffle
Combien d’amours rêvées aux nuits enfantines
Ont mené ton sang à ses fesses qui t’essoufflent
Et puis Il y a des parcs de ciment
Des immeubles à vaincre de hauteur
Des rancœurs à briser tous les matins
Des pleurs à ne plus entendre dans ce monde
Il y a des femmes que tu as quittées
En maestro des mots de l’amour
Tu es beau de réveils inachevés
Et tu dors aux seins de ta femme
Une femme qui grandit chaque jour
Comme un amour qui s’élève
A l’ombre de Shanghai
Au petit matin
Au soir aussi
A l’âme d’Elyn
Elyn de la ville
Phare
C’est Shanghai
Que tu aimes
Comme Elyn
Comme une pomme croquée
Comme les grues de tes matins fatigués
Tu as bu et tu vois le soleil d’acier
Se lever sur Hongqiao
Tu dors et tu rêves de femme d’ici
D’Elyn que tu n’as pas croisée
Tu rêves dans ce taxi aussi saoul que tu l’es
La géométrie construit
Et l’amour parfois aussi
Mais elle est rare cette rencontre
Il y avait des femmes au filin
Et Elyn bleue de tous matins
Elyn au vin de Provence
Est un rêve de jouvence
Elyn
Elyn est le cri de ta joie
L’humeur de tes jours meilleurs
Le violon de tes notes sans son
Le corps de tes instincts polissons
Tu aimes Elyn comme un vin de bohème
Elle est ta vie Elle est ta ville et ton sème
La ville est
En construction
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